Il était une fois une jeune fille qui aimait rêver et dessiner. Elle aimait la nature à tel point qu’elle pleurait quand le vieux pommier a été rasé dans le jardin. Elle voulait tout dessiner feuille par feuille, arbre par arbre, herbe par herbe.

Cette jeune fille…, c’était moi.

J’ai dessiné à mon propre plaisir mais à mes 18 ans tout a changé parce que l’art de dessiner et de peindre est devenu un métier, une vocation pour moi. Mon centre d’intérêt s’est élargi mais la nature a toujours resté un point de départ pour moi.

J’ai débuté ma carrière comme illustratrice : ma mère est écrivaine et elle m’a choisie pour illustrer son livre de conte. Dans ma famille posséder un talent artistique est tout à fait normal.

Le héros de notre premier conte a connu un grand succès : l’Ourson Dani parlait tout de suite deux langues ( il s’agissait d’une édition bilingue franco-hongrois ) et il est devenu ambassadeur entre une petite ville hongroise et sa jumelle française. Il a visité plusieurs villes : il a été présenté à Paris dans L’Institut Hongrois, à Marignane il est participé à plusieurs évènements culturels et à Göd ( commune hongroise ) il a rencontré des enfants dans le centre culturel et dans la bibliothèque municipale. En continuation j’ai illustré des poèmes et j’ai travaillé dans un studio de dessin animé, dans le studio Pannonia en Hongrie et j’y ai participé comme intermédiaire ( in-betweener ) dans deux films : Prince Árgyélus et La chanson du cerf miraculeux.

En même temps l’Ourson Dani n’a pas perdu son temps. Il s’est préparé à Athènes pour une deuxième édition augmentée ( j’ai commencé les illustrations pour cette nouvelle édition en Grèce ). Pour pouvoir continuer ses activités en tant qu’ambassadeur il a appris l’espagnol et il faisait un grand voyage dans le monde hispanophone avec un livre de coloriage et deux nouveaux livres de conte. Il s’est rendu personnellement à Palma de Mallorca pour faire une surprise de Noël aux enfants dans le Real Club Náutico de Palma. Mais il n’a pas oublié non plus ses lecteurs hongrois : son histoire a été joué par des enfants à Palotás, à Fót ( communes hongroises ) et il a retourné à Göd pour une deuxième fois. Sans oublier Budapest où il a rencontré non seulement des enfants mais aussi des parents et des grand-parents.

Parallèlement à mes activités d’illustratrice je me préparais pour devenir peintre parce que la peinture à l’huile m’a toujours impressionnée. C’est une excellente matière qui ouvre des possibilités infinies devant l’artiste pour s’exprimer.

Nous nous sommes installées en France ( ma mère et moi ) et mes premières expositions comme peintre avaient lieu en France, plus précisément à Biarritz.

Aujourd’hui je crée des peintures à l’huile et je fais des illustrations pour les livres de conte de ma mère.